Les invités
Florence Lazar
Florence Lazar (née à Paris en 1966) est artiste, cinéaste et photographe. Elle s’attache dans son œuvre à faire surgir des récits minoritaires dans des contextes géographiques et sociaux particuliers. À la fin des années 1990, au sortir des guerres en ex-Yougoslavie, Florence Lazar se saisit d’une caméra vidéo et se rend sur place. La forme documentaire fait ainsi irruption et s’impose durablement dans son œuvre. Par la suite, elle a exploré d’autres contextes géographiques et sociaux, en s’intéressant notamment aux conséquences de l’usage massif du pesticide Chlordécone dans les bananeraies antillaises…

Où est quand la rencontrer ?
Hélène Roche
Hélène Roche est éthologue dans le monde de l’équitation. Titulaire d’un D.E.S.S. en Éthologie appliquée et Chronobiologie du Comportement à l’Université Paris 13-Villetaneuse (2003-2004), elle s’est spécialisée sur le comportement équin auprès des trois éthologistes françaises connues dans le domaine : Claudia Feh, Martine Hausberger et Léa Lansade. Hélène a choisi de faire le lien entre travaux scientifiques et monde du cheval. Son activité de vulgarisation scientifique s’articule autour de conférences pour les particuliers et les professionnels, d’articles dans la presse, de livres, de consultations pour des reportages ou encore d’animations de stages d’observation des chevaux de Przewalski pour l’association Takh (depuis 2007). Elle est enseignante en éthologie équine depuis 2007.

Où et quand la rencontrer ?
Gilles Clément
«Ma pratique professionnelle consiste en une activité globale où figurent la conception et la réalisation de paysages ou de jardins, l’écriture et la publication de textes liés à cette activité et la communication raisonnée de cette pratique.» Gilles Clément est un jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste et écrivain français. Depuis plus de quarante ans, il pense le paysage. Il aime avoir les mains dans la terre et travailler avec le vivant. Dans la Creuse, où il vit, à Versailles, où il enseigne, et partout ailleurs, puisque la planète est un jardin. Il porte la vision d’un monde où l’homme vivrait avec la nature et non pas contre.

Où et quand le rencontrer ?
Soazig Villerbu
Soazig Villerbu est professeure en histoire contemporaine à l’université de Limoges. Ses recherches portent sur l’Ouest américain (États-Unis et Canada), l’histoire catholique et l’histoire des migrations françaises au XIXe siècle. Elle prend la directrion de l’École Doctorale Littératures, Sciences de l’Homme et de la Société, et devient également co-secrétaire régionale Les Écologistes-EELV Limousin.

Où et quand la rencontrer ?
Mark Brown
Jardinier autodidacte, botaniste et artiste, Mark Brown L’écossais et autodidacte Mark Brown est connu pour la réalisation de multiples jardins de renoms. Peu de temps après son arrivée en France, il réalise sa première grande oeuvre, le «jardin naturel» de la famille Meyer dont il tire un livre «Jardins des Champs, le souffle de la nature» où il expose également ses nombreuses idées philosophiques. Il se lance par la suite dans la réalisation un peu folle d’un jardin paléobotanique, à base notamment de plantes primitives «ressusciter» grâce à la génétique. Il le nommera «L’Aube des fleurs». Aujourd’hui quelques pas dans ce jardin suffisent pour traverser plusieurs dizaines de millions d’années…
Il pousse sa fascination des jardins jusque dans l’art et compose des sérigraphies de paysages en papier découpé. Les oeuvres sont exposée à la galerie Love & Collect, rue des Beaux-Arts à Paris.

Où et quand le rencontrer ?
Sandrine Plancke
Sandrine créé le podcast « Les Nouvelles Filles de la Campagne » en 2023. Après un déménagement à la campagne, elle a l’idée de lancer un podcast, qui permettrait de donner la parole à des agricultrices et paysannes afin qu’elles puissent raconter leurs parcours et faire connaître leurs activités et leurs territoire. «Ces témoignages ont pour objectif de vous inspirer, de vous aider à franchir le pas ou tout simplement, vous faire passer un bon moment en écoutant de belles histoires de vie, d’audace, et de femmes.»

Où et quand la rencontrer ?
Oriane Oster - La ferme des soeurs
Auriane étudie la production des plantes médicinales chez Melilotus et Le jardin du Centaure. Elle complète son cursus avec des formations botaniques et arboricoles ainsi qu’un BPREA option agroforesterie à Limoges. C’est l’étude de la gemmothérapie qui vient tisser le lien entre forêt et plantes médicinales. Elle se lance en 2024 dans sa propre production d’extraits de bourgeons sur la ferme des Soeurs.
>> Découvrez son interview dans le podcast Les Nouvelles Filles de la Campagne <<

Où et quand la rencontrer ?
Mathilde Pilon et Jean Tenant - La ferme des simples
Mathilde et Jean cultivent ce que l’on nomme des « simples » et qui désigne les plantes médicinales que l’on trouve partout autour de nous et qui poussent toutes seules. En opposition aux plantes exotiques très souvent utilisées dans les remèdes apothicaires. Ils se sont installés dans un lieu préservé tout en contribuant à l’aggradation de leur terre et de la biodiversité environnante. Ils tiennent à ce que la ferme des Simples soit un hommage au « travail de paysan ancré dans le vivant » et mettent tout en œuvre pour que leurs pratiques soient tournées vers le vivant.

Où et quand les rencontrer ?
Estelle Vargues - Forêt Jardin du petit Chavanat
Issue d’une formation de Phytothérapie et Aromathérapie à l’école «Hippocratus» de Marseillen, Estelle a créé avec son compagnon une «forêt jardin» à Saint-Laurent-les-Eglises. Ils pratiquent un maraîchage sur sol vivant en privilégiant des espèces et variétées anciennes et locales. Ils se lancent dans la culture et la commercialisation de plantes aromatiques et médicinales. Estelle propose en parallèle divers ateliers autour de son activité comme la découverte de plantes sauvages ou la création d’infusion sur mesure.

Où et quand la rencontrer ?
Marie Vassort
Marie Vassort est intervenante et formatrice, spécialiste entre autre de l’histoire et de l’esthétique du cinéma. Par ailleurs, elle milite pour une meilleure prise en compte des enjeux d’inclusion et d’accessibilité des lieux culturels. En parallèle, Marie s’implique fortement au sein de structures régionales et propose des actions de formation pour adultes. Elle est également membre du collectif 50/50.
